Barrageux Comedy Club - épisode 63 : une funeste connerie

 

Bienvenue au Barrageux Comedy Club : l'endroit où chaque semaine on libère le trop-plein de rage contenue par quelques vannes, pour éviter la rupture. Épisode n°63 : c'est la rentrée, pour les élèves comme pour les macronades ...

Barrageuses, Barrageux : aujourd’hui le temps est aux rageux !

Pluie de mauvaises nouvelles cette semaine, entre l’interdiction de l’abaya, l’entrée en vigueur de la réforme des retraites, et la nouvelle coupe de cheveux de Brigitte Macron…

Mais la presse officielle nous a transmis une autre information capitale : « Emmanuel Macron voit une "funeste connerie" dans la limitation à deux quinquennats ».

Ah oui ? Explique-nous pourquoi ? sans doute parce que ça va t’empêcher de continuer pour 5 ans de plus ? Mais c’est pas une « funeste connerie » ça, au contraire : c’est un dispositif de secours ! La limitation à deux quinquennats, c’est le parachute de la démocratie.

Bon visiblement, c’est la rentrée aussi pour les macronades.

En plus, « une funeste connerie » : Il y va fort. Le mec a le sens des proportions ! Je rappelle que funeste signifie « qui apporte le malheur avec soi, qui entraîne des conséquences néfastes, parfois mortelles ». Ça va la modération, là ? C’est pas un tout petit peu exagéré comme propos ?

Alors que si je dis par exemple, à tout hasard :

Zantrop voit une « funeste connerie » dans les propos et les actes d’Emmanuel Macron.

Là, ça marche ! là ça a du sens !

Cette petite phrase aurait été prononcée lors d’une rencontre à huis clos de notre président avec les leaders des différents partis d’opposition. À « huis clos » : quitte à choisir un titre de Sartre, perso concernant Macron j’aurais plutôt opté pour les mains sales, voire la nausée

(C’est à cause de Jordan Bardella, qui lui a posé la question. Bardella, lui, il préférerait un quinquennat unique de sept ans...)

Visiblement, notre chef de l’État a encore girouetté. N’était-ce pas ce même président qui, en juin dernier dans la Provence, affirmait : « Ce qui m'importe n'est pas de durer mais de faire » ?

(Une excuse qui marche autant pour la limitation des mandats qu’après une éjaculation précoce)

Mais sentant la fin approcher - enfin tout est à relativiser, il reste 4 ans quand même, hein - le Président réfléchit déjà à sa succession. Et oui, sur 5 ans, on va en passer 4 à tergiverser et à spéculer sur le remplaçant d’Emmanuel Macron pour savoir qui aura l'honneur d'être son héritier.

Et tout ça à cause du paillasson de l’Élysée (par paillasson de l’Élysée je veux dire : la Constitution de la Vème République Française, sur laquelle le Président s’essuie les pieds avant d’entrer), qui n'autorise pas le Président à faire plus de deux mandats consécutifs.

Bien sûr, pour y remédier, le président réfléchirait déjà à des astuces, comme changer la constitution (on en avait déjà parlé ici)

Tu sais ce qu’on dit : les Constitutions c’est comme les bébés, quand on les change, c’est que ça pue vraiment…

Voilà qui devrait arrêter les-mots-rage-ie pour l’instant.

Jusqu’à la semaine prochaine.


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Commentaires

  1. LAAAA...PEEEER...4 septembre 2023 à 21:14

    Moi je dis oui tout de suite au septennat unique, comme ça dans 1 an Manu il s'en va... !!

    RépondreSupprimer

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