Rendons un dernier hommage à Marine le Pull



Image par moerschy de Pixabay

Marine le Pull (1968-2022),  née  Marine Gonzaguine  Edmée  France  le Pull de Orlénoir et Lébounioule, pull-iticienne française fille de son père, située plutôt à l'extrême-extrême-extrême-extrême-extrême droite sur l'échiquier pull-itique français. 

Née en 1968, année tristement célèbre pendant laquelle. (Écrivez ce qui vous fait plaisir, moi ça me gonfle de devoir me taper tout le boulot à votre place). En effet, cette année de naissance peut s'expliquer aisément par le fait que son père n'avait rien d'autre à faire, n'ayant pas eu le courage de sauter les barricades avec les autres. C'est à peine s'il eût la force de sauter sa femme, qui pourtant était bien plus désirable qu'une barricade, d'après les photos parues à l'époque dans la Redoute et qui firent scandale ("et pourtant une belle barricade bien montée, ça fait toujours son petit effet", me disait hier encore Mon beau-frère qui est CRS, Juste avant de rajouter une dose de Ricard pour diluer son Pastis). 


"C'était  le  portrait  craché  de  son  père"  aurait  déclaré  la  courageuse Anne Onime,  après  avoir copieusement mollardé sur une affiche allégorique représentant Jean-Marie Le Pull en habits de  Jeanne  D'arc,  boutant  les  sweat-shirts  anglais  hors  de  France. 


"Elle avait les yeux de son papa", aurait-elle ajouté, parce qu’elle était quand même bien renseignée (c'est une vraie source Anne Onime). En effet dès sa plus tendre enfance, Marine Le Pull s’était fait poser à l’instar de son père une prothèse oculaire, non pas pour raison de santé ou suite à un quelconque traumatisme  facial,  ni  à  cause  d’une hérédité mordante,  mais  juste  pour  pouvoir  rejouer  avec son prétendant la fameuse scène du bal de Cendrillon : lorsque la princesse perd son œil  de  verre  à  minuit,  et  que le  prince  le  fait  essayer  à  toutes  les  femmes  borgnes  du Royaume pour retrouver à qui il appartient, puis la retrouve enfin grâce  à  ce  merveilleux  stratagème.  On  peut  dire  qu'elle  aura  toujours  été  une  grande romantique,  finalement.  Si on devait retenir une qualité pour la caractériser, ce serait sans aucun doute l'amour (ça  et  les  conjonctivites chroniques à force de refiler l'œil à n'importe quel orbite). Comme le dit si bien Adjani dans le pull marine,  "C'est peut être un détail pour vous,  mais  pour  moi  ça veut dire beaucoup". A moins que ce ne soit dans l'amour à la machine de Souchon? 


 Depuis toujours, Le Pull Marine était l'opposée de sa sœur aînée, la très jolie Le Pull Mohair (à ne pas confondre avec Opel, sa Kadett). Partout on racontait que Le Pull Mohair était une véritable source de joie dans la vie morose de la famille Le Pull. Ne disait-on pas d'ailleurs que  l'embellie  Pull  Mohair  transportait  sa  mère  alors  même  que  l'embolie  pulmonaire emportait son père? 


Elle  nous  quitte  finalement  dans  des  circonstances étranges, entre deux tours de  l'essorage présidentiel, lessivée suite à une erreur de programme dans la grande machine à  laver  pull-itique. Si elle avait manifestement pris soin de séparer le blanc et la couleur, elle  fut malheureusement épinglée pour des propos clairement OMO-phobes.  


Tous ses adversaires pull-itiques lui rendirent un vibrant hommage :  D'Europe-écologie-pull-au-vert à la France En Chemise, de Nicolas C'est R'cousu à Ségo-Laine Royal, en passant par François Wool-land, Christine Lagarde-Robe, Nicolas(velinge) Hublot, Jean Linge Sale, ou encore le sortant Lessive-manuelle Macron (dit aussi Jupiter 2 en 1). Tous admirent qu'elle savait laver son linge sale en public, et reconnurent qu'elle avait fait beaucoup pour le blanchiment (de population ou d'argent). 


Mais ce fut encore et toujours notre fameuse Anne Onime qui fut la plus inspirée, lorsqu'elle eut ces mots  magnifiques en  guise  d'épitaphe: 


"Essorage, oh désespoir, oh vitesse ennemie..."

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