Compilation non exhaustive d'audiosouvenirs personnels (Vingt-huit, dans le désordre)

 

Compilation d'audiosouvenirs © Image par Bruno /Germany de Pixabay

Et maintenant, quelque chose de complètement différent : une playlist musicale. Le thème du jour sera : vingt-huit souvenirs qui me reviennent instantanément en mémoire lorsque j'écoute ces titres. Avec de vrais morceaux de vie dedans.

Vers septembre 1999, chez mes Grands-Parents lors d’une fête de famille. Des adultes en cercle, serrés les uns contre les autres et se tenant par les épaules, improvisent une sorte de kazatchok endiablé au milieu de la grange, au son du Banda 8 de Battista Lena.

Un jour en semaine, au mois de mai 2009, dans un des labos de recherche de la NUI Galway, en Irlande. She’s got me dancing de Tommy Sparks à la radio pour la énième fois, pendant que je nettoie les flacons qui serviront à l’étude de la sorption du phosphore par un sol tourbeux dans le cadre de l’exploitation forestière.

Fin du mois de juin 2006. De retour à l’internat de Chatô après la sortie géol’ qui clôt la première année de BCPST, je bois un Coca en écoutant la version de Babe I’m gonna leave you par Led Zeppelin, allongé sur mon lit d’internat, et je plane.

Un vendredi soir vers la fin du mois d’août 2011 à Fleury-sur-Orne. J’écoute Whiskey Woman des Flamin’ Groovies. Je repense à cette femme qui buvait du whisky au bar du Frog à Clermont-Ferrand.

Dans ce même bar de nuit, au cours de la même soirée (qui avait eu lieu quelques semaines avant). Mon pote Olive et moi en train d’insister lourdement auprès du « DJ » pour avoir Money For Nothing de Dire Straits.

Le samedi 22 octobre 2011, au matin, dans une maison de vacances à Aumeville-Lestre, je prends un petit déjeuner composé probablement d’andouillette, de bacon, d’omelette, de haricots, de café et de calva, en écoutant très fort les basses rebondissantes du NY is killing me de Gil Scott-Heron et Jamie XX avec mes meilleurs copains.

Un jour pendant les vacances d’été, à la fin des années quatre-vingt-dix, chez G. 3 nuits par semaine à fond sur la chaîne Hi-Fi de son père, parti travailler.

Janvier 2012 à Caen, quelque part entre un jeudi soir très tard et un vendredi matin très tôt. Après avoir fait le pari de boire un Picon-bière dans chaque bar de la rue Écuyère (pari perdu avant le second bar), je remonte la côte de la Délivrande en vélo accompagné de mon partenaire de crime, assis sur la selle pendant que je pédale. A l’arrivée à Bacot, on s’écoute Vancouver de Renaissance Man.

Le jeudi 21 septembre 2017, entre 10 heures et 11 heures. Sur la N12 entre Fougères et Ernée, j’entends un morceau à la radio et je m’arrête aussitôt sur le bas-côté pour noter le titre sur un bout de papier : c’est Moan Snake Moan Part III de Bror Gunnar Jansson.

Vendredi 06 janvier 2012. Anniversaire d’un pote méga-fan de Johnny. À un moment de la soirée, tout le monde agenouillé autour de lui (hilare), chantant le refrain de Gabrielle tout en faisant le geste des menottes avec les mains croisées devant nous.

Le 1er mars 2012, entre 21h et 22h. Popa Chubby, seul au bord de la scène du Cargo, en train de chanter Hallelujah a capella.

Un samedi après-midi de l’automne 2004, posé sur un canapé au Mans. J’écoute la version Sofa Jazz Mix de Red, Black and Green sur l’album Anthologie 1991-2004 d’IAM, en lisant l’Homme qui Marche de Jirô Taniguchi.

Noël 99. Pendant que je construis ma boîte de Lego Star Wars Gungan Sub Référence 7161, quelqu’un lance le CD de Compay Segundo sur la chaîne Hi-Fi. C’est Chan Chan.

Samedi 14 janvier 2012 en début de soirée. Dans un chalet du Center Parcs de Verneuil-sur-Avre. Limit to your love de James Blake dans mes oreilles, pendant que les copains jouent à des jeux de société.

Un vendredi soir des années 2008-2009, peu avant 22 heures, au foyer de l’ENGEES en sous-sol du quai Koch. Beaucoup de gens alcoolisés, quelques-uns torses nus, sautent en rythme (atmosphère moite, sol collant). Les enceintes crachent Boten Anna de Basshunter, Positif de M. Oizo, et Girlfriend de TTC.

Dimanche 8 juillet 2012, en fin d’après-midi. Au festival Beauregard, Franz Ferdinand sur la scène. Au milieu du set, le chanteur prend la parole pour annoncer que le groupe va jouer un morceau de leur prochain album pour la toute première fois devant un public. Ça s’appelle The Universe Expanded.

Petit matin en semaine de septembre 2015, très tôt, à Rennes, au feu rouge sur la route qui passe devant l’Intermaché de Cesson. Sur mon cou d’Étienne Daho passe à la radio, dans une version live.

Un vendredi soir en 2009, au bar de la Taverne Française, Avenue de la Marseillaise à Strasbourg. Quatre potes qui chantent Haut les Mains ! très fort, et qui se font rabrouer par le patron.

Le samedi 16 août 2014 après 22 heures, direction la Route du Rock à Saint-Malo, en écoutant Warni Warni d’Omar Souleyman à un volume élevé dans la Peugeot 207. Une bouteille de Jägermeister passe de mains en mains à l’arrière, pendant que je conduis.

Un dimanche matin entre 11 heures et midi en 2008. J’écoute Panique au Mangin Palace sur France Inter, allongé sur mon lit. Le morceau Monique de Sttellla annonce la séquence culte des Aventures de Monique et Jean-Claude.  

Un après-midi du mois d'avril 2017. Jean-Luc ! de Jean-Luc le Tenia à fond sur l’autoradio, garé sur le parking de l’arboretum de la Martinière à Veigné.

Un dimanche soir d’automne aux alentours de 2006. À l’arrière de la voiture, un manteau sur moi en guise de couverture, Hello Operator des White Stripes dans mon discman Sony, en regardant la course des gouttes d’eau sur la vitre pendant que mon père nous ramène à la maison.

Un soir en semaine, vers le milieu des années 90. Sodade de Césaria Évora en bas, pendant qu’on essaye de s’endormir à l’étage. Le 26 octobre 2014 à midi, en mangeant une carbonade dans un restaurant de Bruxelles, je réentends ce morceau, et c’est comme une madeleine de Proust.

Un matin en semaine vers 8 heures, en 2008. Primitive des Cramps dans les oreilles. Plus que vingt minutes de marche pour arriver à l’ENGEES.

Une soirée en décembre 2012, entre noël et le nouvel an. Le film Brüno en DVD, des cadavres de bières artisanales de Joué-du-Bois alignées sur la table de la cuisine, et Bloom - Jamie XX rework part 3.

Un samedi en fin d’après-midi de l’hiver 2005/2006. Il fait déjà nuit. Assis à ma table de travail avec une petite lampe de bureau pour tout éclairage, révisant des cours de biologie (le fonctionnement du cœur humain). Le doux In the cold, cold night des White Stripes en fond sonore.

Dans la nuit du samedi 07 avril 2012 à la salle des fêtes de Larchamp (celui de l’Orne, pas en Mayenne). Nous deux sur la piste de danse au son de Tunnel of Love.

Un dimanche après-midi en 2008, appartement 212, Résidence Churchill, 5 rue de Munster à Strasbourg. J’écoute Flakes de Frank Zappa, en commençant à écrire des bouts de textes avec beaucoup de jeux de mots. 


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