Barrageux Comedy Club - épisode 53 : Le Président comédien
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au Barrageux Comedy Club : l'endroit où chaque semaine on
libère le trop-plein de rage contenue par quelques vannes, pour éviter
la rupture. Épisode n°53 : Quand le Président fait son cinéma, il a toujours le beau rôle ...
Barrageuses, Barrageux : aujourd’hui le temps est aux rageux !
« Pour certains Français, le président est trop brillant, trop je sais tout, trop affirmatif. Ce qui est parfois pris comme de l’arrogance, c’est une supériorité de l’esprit ».
Cette affirmation a été rapportée au journal 20 Minutes par un élu proche du président qui a eu l’immense courage de rester anonyme.
"Un élu proche du président" : une source proche de Zantrop affirme qu'il ne serait pas étonnant que ces propos proviennent de la propre bouche du Chef de l’État lui-même !
Après le Festival des cannes, le festival des chevilles !
Mais quel cinéma ! Qu’est-ce qu’on attend : donnez immédiatement la Palme d’Or du festival de Cannes à Emmanuel Macron !
Macron, c’est un comédien né. Par contre, il ne sait jouer que sur un seul registre : l’arrogance, le mépris, et apparemment, la supériorité de l’esprit - même si pour cette dernière, c’est un rôle de composition ...
Quand le Grand Macron compose devant la caméra, c’est le spectateur qui se décompose.
Faut pas trop exiger de lui : le réalisateur lui demande de jouer l’apaisement, il surjoue la provocation, le dédain, l’insolence.
Il faut dire qu’il est allé à bonne école : on sait tous qui était sa prof d’art dramatique. (Dramatique : c’est le mot)
Mais enfin, c’était logique, vous vous attendiez à quoi :
- on ne choisit pas Jean-Pierre Bacri pour jouer la bonne humeur et la joie de vivre !
- on ne prend pas Helena Bonham Carter pour jouer une femme saine d'esprit, mesurée, et réfléchie !
- et on ne va pas chercher Emmanuel Macron quand on a besoin d'humilité, de modestie et de respect !
Président, pour lui, c’est un rôle à contre-emploi. Surtout quand il déréglemente le travail.
Le cinéma c’est l’art du montage, celui de Macron, c’est l’art du démontage des acquis sociaux.
La Présidence Macron, c’est aussi un grand nombre de réplique cultes dans chacun de ses rôles. Si c’est pas de l’Audiard, c’est sûr que c’est de l’odieux.
Cette année, après avoir longtemps tourné en studio, le Président a souhaité jouer en décors naturels. Les bains de foule houleux seraient-ils un hommage à la nouvelle vague ?
On avait eu le cinéma muet, on découvre avec Macron le cinéma sourd aux attentes du peuple.
Bon c’est sûr que depuis quelques temps, il a quelques casseroles dans sa filmographie, mais son plus beau rôle restera sa performance dans Le Mépris (2023), remake de Godard dans lequel une Brigitte (Macron) remplace l’autre (Bardot).
Le tournage aura duré cent jours. Malheureusement le scénario est beaucoup trop prévisible, l’intrigue tient sur une tête d’épingle, et les comédiens sont médiocres. Pourtant, le budget du film battait tous les records.
Seul point positif, une augmentation de la fréquentation à chacune de ses apparitions.
Parfois, on se dit qu’il faudrait mieux faire rentrer sa doublure. Ou recourir à des effets spéciaux numériques pour l'effacer. Le couper au montage.
Le seul espoir, c'est de le voir jouer bientôt le rôle principal dans le biopic de Nicolas Sarkozy.
Surtout la partie en prison.
« COUPEZ ! ON VA LA REFAIRE LÀ, ÇA VA PAS DU TOUT ! ».
Voilà qui devrait arrêter les-mots-rage-ie pour l’instant.
Jusqu’à la semaine prochaine.
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Mince, j'ai eu peur que vous soyez en GAV
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